Drapeau Olympique

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  • Publication publiée :30 janvier 2024

LE DRAPEAU ET LES ANNEAUX OLYMPIQUES

CONÇUS A PARTIR D’UN DESSIN ORIGINAL DE PIERRE DE COUBERTIN, LES ANNEAUX OLYMPIQUES DEMEURENT AUJOURD’HUI UNE REPRESENTATION GLOBALE DU MOUVEMENT OLYMPIQUE ET DE SON ACTIVITE

CREATION & HISTORIQUE

Le drapeau olympique est à fond blanc, sans bordure, avec, centrés, cinq anneaux entrelacés disposés en deux rangées superposées, l’une de trois anneaux (de gauche à droite : le bleu, le noir et le rouge) et l’autre de deux (le jaune et le vert). Le modèle officiel est le drapeau de 2,06 m de long sur 60 cm de large Conçu et réalisé par le Baron Pierre de Coubertin en 1913, le prototype du drapeau olympique fut fabriqué sur ses indications par le magasin « Le Bon Marché » à Paris et présenté le 17 juin 1914 au président de la République française Raymond Poincaré au cours de la 17è session du CIO tenue à la Sorbonne à l’occasion du Congrès olympique commémorant le 20ème anniversaire du rétablissement des Jeux Olympiques et de la création du Comité International Olympique, le 23 juin 1894.

Si les anneaux représentent bien les cinq continents du monde, les six couleurs (fond blanc compris) ont été choisies de telle sorte qu’elles se retrouvent dans tous les drapeaux du monde d’alors et que chaque pays puisse y reconnaître l’une de ses couleurs nationales (ce qui reste globalement toujours vrai). Contrairement à l’idée reçue, les couleurs des anneaux ne se rapportent donc pas à un continent en particulier, mais signifient leur union par le sport et le rassemblement des athlètes du monde entier aux Jeux Olympiques.

Il fallut attendre 1920 pour voir le drapeau annelé flotter dans un stade olympique ; ce fut à Anvers, lors des Jeux de la VIIème Olympiade, qui virent également le premier serment olympique prononcé, à l’occasion, par l’escrimeur belge Victor Boin.
Un imposant drapeau olympique est désormais hissé durant la cérémonie d’ouverture au cours d’un rituel symbolique qui met en scène des légendes sportives nationales. Bien en vue, il flotte sur le stade olympique pendant toute la durée des Jeux, avant d’être remis, lors de la cérémonie de clôture, par le maire de la ville hôte à celui de la ville organisant les Jeux suivants.

Le drapeau olympique originel, fut recueilli par l’Hôtel de ville de Lausanne en 1915 lorsque le CIO s’y installa, trouvant dans la neutralité helvète un refuge aux tourments d’un monde en chaos. La cité vaudoise l’a depuis lors fermement adopté.
Le drapeau olympique originel présentait également la devise : Citius, Altius, Fortius, expression latine signifiant « plus vite, plus haut, plus fort ». C’est le Père dominicain Henri Martin Didon (17 mars 1840 – 13 mars 1900), prieur de l’établissement scolaire Albert-le-Grand d’Arcueil, qui fut à l’origine de ce triptyque. Cette figure marquante de l’histoire du sport, proche de Coubertin, prononça la sentence latine le 7 mars 1891 à Arcueil, à l’occasion de son discours de clôture des premiers championnats de l’ « Association Athlétique de l’Ecole Albert-le-Grand ».

La devise olympique est donc parfaitement en adéquation avec une des finalités olympiques : le sport et l’Olympisme comme outil pédagogique.

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Comme la flamme, le drapeau olympique, derrière lequel les deux Allemagne défilèrent en une seule délégation entre 1956 et 1964, a parfaitement su remplir sa fonction symbolique, que ce soit à Moscou, où il ouvrit le stade à la plupart des délégations occidentales, ou encore à Sydney, pour les athlètes du Timor oriental.

DEFINITION

« Le symbole olympique se compose de cinq anneaux entrelacés de dimensions égales (les anneaux olympiques), employés seuls, en une ou cinq couleurs.
Lorsque la version en cinq couleurs est utilisée, les couleurs sont, de gauche à droite, le bleu, le jaune, le noir, le
vert et le rouge. Les anneaux sont entrelacés de gauche à droite ; l’anneau bleu, le noir et le rouge se trouvent en haut, le jaune et le vert en bas, conformément à la reproduction graphique ci-après. »

(Charte olympique, Règle 8) SIGNIFICATION

« Le symbole olympique exprime l’activité du Mouvement olympique et représente l’union des cinq continents et la rencontre des athlètes du monde entier aux Jeux Olympiques. » (Charte olympique, Règle 8)

LA RICHE HISTOIRE DES ANNEAUX OLYMPIQUES

1913 – CREATION DES ANNEAUX OLYMPIQUES

Les anneaux olympiques ont été publiquement présentés pour la première fois en 1913. Au centre d’un fond blanc figurent cinq anneaux entrelacés de couleurs différentes : bleu, jaune, noir, vert et rouge.

1920 – LES DEBUTS OLYMPIQUES OFFICIELS DES ANNEAUX OLYMPIQUES

Dans le cadre des Jeux, les anneaux olympiques font leur première apparition sur le drapeau olympique à fond blanc aux Jeux de la VIIe Olympiade en 1920 à Anvers.

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1957 – DEFINITION DES ANNEAUX OLYMPIQUES

En 1957, le CIO officialise une version particulière des anneaux olympiques, ne variant que légèrement de l’original de Coubertin dans la manière dont les anneaux s’entrecroisent.

1986 – MODIFICATIONS DES ANNEAUX OLYMPIQUES
En 1986, des interstices sont ajoutés aux intersections des anneaux olympiques pour permettre de reproduire les

anneaux le plus précisément possible avec les techniques d’imprimerie de l’époque.

2010 – RETOUR AU MODELE SECULAIRE DES ANNEAUX OLYMPIQUES

Approuvée en 2010 par la commission exécutive du CIO, la version officielle des anneaux olympiques revient au modèle original des anneaux entrelacés, sans interstice aux intersections, tel que l’avait imaginé Coubertin.

VERSION OFFICIELLE

Aujourd’hui, il y a sept versions officielles des anneaux olympiques.
La version polychrome sur son fond blanc est la version préférée des anneaux olympiques. En effet, la version polychrome des anneaux olympiques correspond à l’idée originale de Pierre de Coubertin ; « polychrome » signifie présence des six couleurs olympiques — bleu, jaune, noir, vert et rouge sur fond blanc — l’ensemble symbolisant l’universalité de l’Olympisme.

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SYMBOLISME DES JEUX DE L’OLYMPE

Une orgie pédophile pour l’élite

Les premiers jeux ont été organisés en l’honneur du dieu grec ZEUS, le « roi des dieux ». C’étaient les « jeux olympiques », une célébration religieuse païenne qui se tenait au pied du Mont Olympe, la « demeure des dieux ». Seuls les hommes étaient autorisés à participer. Toute la symbolique était basée autour de la mythologie grecque et du culte païen de leurs dieux.

De 776 avant Jésus Christ jusqu’à l’an 393 de notre ère, ces jeux eurent lieu tous les quatre ans et connurent une immense popularité : de 40 000 à 60 000 spectateurs se rassemblaient à Olympie. Lors de l’ouverture des jeux, les prêtres immolaient des bœufs dans l’espoir d’obtenir la faveur des dieux. Les efforts des athlètes étaient également considérés comme une offrande aux divinité païennes, car on ne pratiquait pas le sport pour lui-même, il était par définition un acte religieux.

Mais les jeux de l’Olympe n’étaient pas que des épreuves de sport, l’Olympie représentait aussi le « jardin des délices », c’est-à-dire le « paradis » de l’élite dominante, les « dieux ».

Depuis les premiers jeux organisés en 776 avant J.-C., les Grecs couraient, sautaient et luttaient à poil ! L’étymologie du mot « gymnase », qui désigne le lieu où s’entrainaient les athlètes venus de la Grèce entière concourir, montre à quel point la nudité est fondamentalement liée aux jeux olympiques antiques. L’origine de cette pratique remonterait aux olympiades de 720 avant J.-C. : engagé dans une course de l’athlète Orrhipos, représentant la cité de Mégare, aurait perdu son caleçon en plein effort et aurait terminé nu… mais vainqueur. Loin de se gausser de la mésaventure survenue à cet athlète, les juges y virent un signe des dieux et officialisèrent la nudité. L’anecdote met en avant la dimension religieuse des jeux, essentielle aux yeux des Grecs.

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Mais dans l’enceinte sacrée d’Olympie, si les esclaves et les barbares peuvent circuler librement, les femmes en sont exclues, et les hellanodices, chargés d’appliquer le règlement, ne transigent pas avec la discipline. Les femmes découvertes sur les installations encouraient la peine de mort en étant précipitées dans le vide depuis le rocher Typaion.

Par ailleurs, l’homosexualité masculine était courante entre les athlètes et l’éducation des jeunes se faisait au gymnase, situé en plein centre de toutes les villes grecques. L’Olympie était un endroit de luxure masculine, les vieux riches pouvaient choisir des partenaires jeunes avec de la force athlétique. L’amour au masculin en Grèce était un amour entre un homme et un adolescent.

Le terme désignant cet amour était païdrastia, en français « pédérastie ». Il dérivait de païs (garçon) et eran (aimer), et signifiait une affection émotionnelle et sensuelle pour un païs.
L’âge des jeunes gens qui attiraient l’attention des hommes allait de l’adolescence au début de l’âge adulte, comme cela figure sur des dessins de poteries et sculptures grecques. Les relations avec de trop jeunes garçons étaient désapprouvées comme elles le sont maintenant, l’une des caractéristiques d’un garçon mûr pour recevoir les attentions d’un homme étant sa capacité à « penser par lui-même ».

Jupiter / Zeus, le dieu pédophile et son esclave ganymède

Les xenoï (les étrangers) étaient ceux qui ne possédaient pas la citoyenneté athénienne. Les bordels qui fournissaient des garçons étaient officiellement autorisés et payaient les mêmes impôts que ceux qui proposaient des femmes ou des filles. Leurs pensionnaires étaient souvent des garçons prisonniers qui avaient été enlevés après la mort ou la vente comme esclaves de leurs parents. Les garçons libres n’hésitaient pas toujours non plus à vendre leur corps au plus offrant.

DE GILGAMESH A HERACLES

Tout vient de l’Egypte et des anciens. L’épopée de GILGAMESH est un récit légendaire de l’ancienne Mésopotamie, considéré comme la première œuvre littéraire de l’humanité.
On y voit l’origine de la plupart des mythes fondateurs de l’antiquité et on en retrouve des traces dans la bible et le coran.

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Avec ses 12 tablettes, la Geste de GILGAMESH est comparable à la progression du soleil dans les différents signes du zodiaque qui, après avoir atteint son zénith, décroît au profit de l’obscurité avant de renaître dans un cycle perpétuellement renouvelé. Ce mythe se réfère à un culte égyptien, lui-même se référant à un plus ancien.

HERACLES (ou Gilgamesh, Hercule…) est le héros panhellénique le plus populaire. Fils de ZEUS et d’ALCMENE de la race de Persée, il reçut une éducation parfaite des maîtres les plus réputés de la Grèce : RHADAMANTHE l’instruisit en sagesse et lui apprit à tirer à l’arc, CASTOR à combattre armé, CHIRON lui enseigna l’astronomie, la vertu et la médecine et LINOS, le petit-fils d’Apollon lui enseigna les lettres et la cithare, EULMOPE la musique, AMPHITRYON l’équitation et la course de char. Bien que né à Thèbes, il était originaire de l’Argolide où il passe une grande partie de sa vie.

C’est pour réparer le meurtre des enfants qu’il avait eus avec MAGARA, fille du roi de Thèbes, qu’HERACLES (ou HERCULE, Gilgamesh) se rendit au sanctuaire de Delphes pour se laver de la souillure de ses crimes. APOLLON lui conseilla alors d’aller en Argolide et de se mettre au service du roi Eurysthée. Celui-ci le chargerait d’exécuter 12 travaux qu’il devrait accomplir en 12 ans. S’il réussissait, il expierait le meurtre de ses enfants fait sous un accès de folie à cause des sorts jetés par la déesse HERA.

C’est à HERACLES que nous devons la fondation des jeux olympiques, ces jeux du stade placés sous l’égide des déesses et des dieux dont le but secret était de former des corps physiques parfaits, capables de service de tabernacles au dieu intérieur, au dieu inconnu à qui les athéniens avaient construit un temple mais qui refusait d’y entrer seul s’il n’était accompagné par l’Homme, le héros de la grande tribulation : l’évolution.

LES NOUVEAUX JEUX

Les jeux olympiques actuels ont aussi une même part occulte que les jeux olympiques de la Grèce antique ou de ceux organisés à Berlin en 1936. Ils permettent également de dépasser les barrières culturelles et linguistiques, ce qui est un atout de taille pour les planificateurs du nouvel ordre mondial.

Hostile aux pratiques païennes, l’empereur romain Théodose mit fin aux jeux olympiques en 393. A la suite des efforts persévérants d’un baron français, Pierre de Coubertin, ces jeux furent rétablis en 1896. Pour ce franc-maçon, ancien élève des jésuites, le sport était une véritable religion. Il y voyait une source de santé, non seulement pour le corps mais encore pour l’âme, et il estimait que ces « jeux olympiques » modernes seraient une gloire pour toute l’humanité et un facteur d’unité entre les nations. Les jeux olympiques modernes furent conçus pour rapprocher les écoles religieuses des écoles laïques, par des épreuves sportives entre grandes écoles internationales.

LES JEUX OLYMPIQUES ET LEURS SYMBOLES OCCULTES

Dans l’antiquité, les jeux olympiques étaient un facteur d’unité au sein de la civilisation grecque.

Les jeux olympiques modernes ne sont pas moins religieux que ne l’étaient ceux de l’antiquité. Le « serment olympique » prend encore à témoin les dieux grecs et l’hymne olympique glorifie ces mêmes dieux ainsi que l’effort humain.

Le CULTE SOLAIRE substitue dans le rituel de la torche olympique, qu’on allume encore pendant une cérémonie païenne sur le mont Olympe, en concentrant les rayons du soleil au moyen de miroirs

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paraboliques. Jamais encore on n’avait idolâtré autant de vedettes internationales pour leur prouesses physiques, sans tenir compte de leurs dispositions morales. Jamais encore des nations en aussi grand nombre n’avaient acclamé le mirage de l’unité planétaire.

Les trois symboles olympiques relèvent de la spiritualité païenne. Ce sont les anneaux, la flamme et la colombe. Ce chiffre de trois a une valeur particulière pour le païen et il fait même l’objet d’un culte. Dans l’ouvrage « le secret des illuminati », d’Elizabeth Van Buren, ce chiffre représente la TRINITE, composée du Père, de la Mère et du Fils, c’est un chiffre parfait.

◊ LES ANNEAUX

Les anneaux olympiques symbolisaient une des épreuves de gymnastique, mais ce sont en fait des cercles. Pour les ésotériques et les francs-maçons le cercle représente le chiffre zéro, « symbole de l’infini et d’un univers sans limites ».

Pourquoi ces cercles sont-ils au nombre de cinq ? Pas seulement parce qu’il existe cinq continents. Ce chiffre cinq représente l’étoile à cinq branches ou pentagramme. Ces cercles sont entrelacés, ce qui symbolise l’interdépendance de toutes les races du monde. Il s’agit en fait d’une représentation des CYCLES DE VENUS et d’un CULTE SOLAIRE caché à la face du monde.

N’oublions pas que le créateur des anneaux olympiques, Pierre de Coubertin, était franc-maçon.

◊ LA FLAMME

La flamme olympique est aussi un symbole ésotérique. Elle tire son origine de rites antiques et même de sacrifices humains. Dans son ouvrage, « la lance de la destinée », Trevor Ravenscroft, décrit le déroulement des rassemblements hitlériens dans les stades allemands, qui étaient des cérémonies occultes, des rituels sataniques qui se terminaient par une procession dans laquelle les participants approchaient d’une flamme en tout point semblable à la flamme olympique et s’inclinaient devant elle, le tout au son d’une musique Wagnérienne, dont son auteur partageait ces mêmes rituels.

La torche est aussi un hommage à PERSEPHONE, la déesse des enfers.

◊ LA COLOMBE

La colombe fait aussi office de symbole ésotérique. Elle représentait la deuxième personne de la Trinité. Elle était consacrée à la déesse, elle symbolisait la pureté, l’innocence et la sagesse. Ainsi la colombe représentait le culte de la déesse.

LES JEUX ET VENUS

Les jeux olympiques ont lieu tous les 4 ans car les dates sont calculées selon les cycles de VENUS et de NEPTUNE, mais principalement de VENUS. C’est ce que représente le drapeau olympien. Au temps de Babylone, VENUS était symbolisée par le pentagramme d’ISHTAR, la déesse de l’amour et de la guerre. Elle était « étoile du matin » et « étoile du soir ».

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Au niveau astrologique, VENUS n’est visible qu’au coucher du soleil devenant à ce moment « l’étoile du soir », appelée Hespéros ou Aphrodite. Ensuite, elle est totalement invisible pendant 14 jours avant de réapparaître en « étoile du matin » ou Phosphoros, étoile du Messie.
Pour faire simple, VENUS se lève avec le soleil du matin.

JEUX DU MONDE UNI

Une des stratégies les plus efficaces pour instaurer ce « monde uni » est la mondialisation des événements sportifs, et les jeux olympiques sont le fer de lance de ce programme. Le sport élève les participants au- dessus des questions politiques et raciales. Il déchaîne de puissantes émotions et fournit aux spectateurs, dans le monde entier, des occasions de communier dans un climat de grande ferveur.

Si l’on veut promouvoir une cause, il est beaucoup plus efficace de susciter d’intenses émotions collectives que d’avancer des arguments rationnels, aussi inattaquables soient-ils. Le sport est bien d’autre chose qu’un divertissement, il est une passion un mode de vie.

Pour les petits pays, les compétitions sportives sont l’occasion de se faire connaitre et de se faire respecter dans le monde entier. Elles sont aussi un moyen de cultiver la fierté nationale. On constate que beaucoup de peuples sont prêts à fermer les yeux sur les manquements de leur gouvernement sur le plan économique, s’ils estiment qu’il a fait le nécessaire pour des champions nationaux ramènent des médailles.

Cette unité se fonde sur le feu de paille des émotions fortes, sur les coups de cœur collectifs et sur une fausse identification personnelle ou nationale à des idoles masculines ou féminines.
Beaucoup subissent des dommages physiques à brève échéance, parce que l’organisme humain n’est pas fait pour améliorer encore et sans cesse ses performances. Les blessures se produisent à un rythme préoccupant et certains sont détruits psychologiquement quand d’autres sont poussés à se doper.

UN EXEMPLE DE SYMBOLISME DES JEUX : CEUX DE PEKIN DE 2008

CES JEUX COMMENCERENT A 8.08 PM LE 8/08/2008 SYMBOLISANT LES 88 CONSTELLATIONS DU CIEL

Le stade national de Pékin, fut surnommé le « nid d’oiseau ».

Le nid d’oiseau formé par des Pentacles

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Dans la mythologie, les oiseaux du lac de Stymphale étaient dressés par ARES et étaient en rapport avec la justice et le karma. Têtes de fer, plumes de fer, becs de fer, indiquaient l’inflexibilité de la loi juste mais sans pitié. Sous leur attaques, l’homme n’avait plus aucun goût à la vie, aucune joie n’était possible, même la nourriture perdait ses charmes. ZEUS et APOLLON, les dieux miséricordieux, ne pouvaient rien pour soulager ce ou ces malheureux qui restaient dans les ténèbres, car les oiseaux interceptaient la lumière d’en haut et ARES ne connaissait que la rigueur.

Les cinq mascottes des jeux de Pékin

Les mascottes de ces jeux furent présentées le 11/11/2008, exactement 1 000 jours avant la cérémonie d’ouverture. Elles représentaient les cinq anneaux olympiques mais aussi les cinq éléments. Elles possédaient également le 3ème œil de la spiritualité.

JEUX OLYMPIQUES DE BERLIN DE 1936, FLAMME ET PROPAGANDE NAZIE

Les Jeux de Berlin de 1936 se déroulèrent dans une atmosphère de xénophobie et d’antisémitisme, Adolf Hitler voulant se servir de cet événement pour faire la propagande du nazisme et des théories sur la supériorité de la race aryenne. Pour le régime du IIIème Reich, ces jeux devaient être l’occasion de prouver sa puissance et la « suprématie de la race aryenne », selon la terminologie nazie.

Quand les nazis inventaient le relais de la flamme olympique

Cérémonie olympique au Lustgarten de Berlin, le 1er août 1936

Pour ces jeux de 1936, le régime nazi inventa le relais de la flamme et l’utilisa comme instrument de propagande.

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A l’origine, Adolf Hitler ne voulait pas des jeux qu’il qualifiait « d’invention des juifs et des francs– maçons ». Convaincu par le ministre de la propagande, Joseph Goebbels, en 1934, Hitler en fit une démonstration du pouvoir nazi, une évocation des racines aryennes du peuple allemand, unifié par « l’esprit combattant » de ses athlètes. Il saisit aussi l’occasion de lier symboliquement son régime aux empires de l’antiquité qui lui étaient chers.

La flamme fut utilisée pour exprimer la continuité historique naturelle, imaginée par le régime nazi entre son propre essor et l’héritage grec, via Rome et le Saint Empire germanique. Cette année-là, les porteurs de flambeaux passèrent par la Tchécoslovaquie. La propagande allemande encouragea des heurts entre des membres de la communauté allemande et la majorité tchèque. Deux ans plus tard, l’Allemagne envahissait le pays.

Sous l’impulsion du patron de la Fédération des sports du Reich, Hans Von Tschammer und Osten, des fouilles furent menées par une équipe allemande sur le site des jeux antiques à Olympie, illustrant encore le rôle de rénovateurs de l’antiquité que s’assignaient les nazis. La firme Krupp, principale fabricante d’armes d’Allemagne, fut chargée de concevoir le flambeau et fit allumer un fourneau à canons avec le premier exemplaire sorti de ses usines.

L’idée originale de la torche avait été soufflée à Hitler et Goebbels par Carl Diem, patron du Comité national olympique du Reich, qui imagina ce concept lors de la préparation des jeux olympiques de 1916 qui durent finalement être repoussés à cause de la Première Guerre mondiale et qui avait mené une longue campagne pour obtenir l’organisation de ces jeux en Allemagne et déjà à Berlin. Par la suite, Diem militera, sans succès, pour favoriser la participation des athlètes juifs allemands à la compétition.

Ce fut aussi le premier grand événement retransmis en direct via la télévision. Pendant le défilé des athlètes des 49 pays participants, certaines délégations nationales firent le salut olympique, équivalent au salut hitlérien, notamment la France et la Grèce. La délégation italienne fit bien entendu le salut romain, en tout point identique au salut hitlérien.

La flamme olympique en provenance de Grèce fut ensuite portée par 3 075 coureurs de relais, se passant la torche, fabriquée et portant le logo du fabricant d’armes allemand Krupp, sans jamais éteindre le feu, jusqu’à ce que finalement la dernière torche arrive au stade de Berlin et que le dernier porteur allume un énorme brasier devant le Fürher.

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